Le référentiel de la mesure
de l’influence

Quelques rappels des règles déontologiques

RAPPEL DES RÈGLES

Les relations contractuelles avec les influenceurs et les règles applicables aux contenus qu’ils diffusent ont été précisées par la loi (LOI n° 2023-451 du 9 juin 2023 visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux). L’ensemble des règles déontologiques de l’ARPP doivent également être respectées par les influenceurs dans les contenus publiés. Des précisions sont apportées par la Recommandation Communication publicitaire numérique de l’ARPP en cours de révision et le certificat d’influence responsable de l’ARPP permet de former les influenceurs à ces exigences : identification du caractère commercial, règles propres à la communication autour de certains secteurs, identification de l’existence de retouches et d’une image virtuelle, prudence dans les propos pour écarter toute pratique commerciale trompeuse pour les consommateurs, … Les influenceurs doivent également prendre soin de ne pas porter atteinte aux droits des tiers et s’assurer d’avoir les autorisations nécessaires pour tout élément incorporé dans leur publication le cas échéant.

LES ACTIONS POUR UNE INFLUENCE RESPONSABLE

Le Syndicat du Conseil en Relations Publics (SCRP) a toujours soutenu les initiatives allant dans le sens de l’encadrement des pratiques et a pris part aux débats publics en apportant sa lecture du secteur, de ses acteurs et leurs pratiques. Aux côtés d’autres organisations professionnelles, ont par exemple été élaborés :

• Dès 2017, des recommandations spécifiques de loyauté et de transparence protectrices des consommateurs pour la communication d’influenceurs et marques, intégrées dans la Recommandation de l’ARPP « communication publicitaire numérique ». Les principales organisations professionnelles de la communication adhèrent à l’ARPP (Union des Marques, AACC, Udecam, SCRP, etc.). 

• Une Charte de la relation influenceurs, signée par l’ensemble des membres du SCRP et posant des exigences fortes en matière de transparence : l’obligation par exemple de facturer les partenariats rémunérés avec les influenceurs sans marge à son client ou encore l’obligation de respecter les recommandations ARPP en matière d’indication du caractère commercial d’un contenu lorsque tel est le cas ou les règles spécifiques aux secteurs sensibles (santé, l’environnement, la sécurité routière, la finance, et la protection de l’enfance, etc.) 

• Un certificat de l’influence responsable, conçu par l’ARPP et réservé aux influenceurs collaborant avec des entreprises, marques ou organisations. Ce certificat leur permet de maîtriser le cadre légal et déontologique et in fine de protéger leurs audiences. Il est aussi un moyen pour les entreprises, marques ou organisations, de s’assurer qu’un parcours de sensibilisation a bien été suivi. Le certificat de l’influence responsable a été présenté à la Commission européenne en 2022, en vue d’un éventuel déploiement au sein de l’UE. 

• Le e-label « Agence conseil en influence responsable » lancé par le SCRP qui permet aux agences conseil de prouver leurs engagements et valoriser les pratiques en matière d’influence responsable. Le questionnaire du e-label est structuré autour des publics qu’adressent les agences conseils – les collaborateurs, les influenceurs et les entreprises ou organisations clientes. Les critères évalués par AFNOR Certification vérifient la mise en place des actions permettant d’assurer une influence plus responsable et transparente. 

• Une formation spécifique dédiée aux collaborateurs d’agences conseil cocréée par l’AACC et le SCRP.

• En septembre 2023,  et suite à l’adoption de la loi n°2023-451 du 9 juin 2023 visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux, le SCRP organise une Agora intitulée « Quelle Influence en 2024 ? », pour faire le point avec les acteurs majeurs du secteur. Un événement placé sous le haut patronage du Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, et en partenariat avec l’ARPP, l’UDM et le CNA.

Pour aller plus loin :